Il faut imaginer qu'en 2056 la plupart
des recherches sur l'IA aient abouti, créant un robot à l'aspect
humain, doté de pensées et de facultés cognitives. Il apprend, il
analyse et il est capable de synthétiser. Il a appris à vivre parmi
les hommes.
La dernière génération est fabriquée
en petite quantité et réservée à un usage professionnel de
qualité. Elle est destinée à une élite et a pour tâche d'aider,
de seconder voire de remplacer les êtres humains sous certaines
conditions [origine du mot robota: travail]
Jim est l'un de ces spécimens. Il est,
ponctuellement, au service de Jerricho, un jeune architecte designer.
Mais qu'en est-il de la cohabitation
entre un être humain et un humanoïde?
Sans dévoiler l'intrigue du roman, on
peut souligner que la relation entre Jim et Jerricho prend des
détours inattendus et, sans le vouloir, Jerricho participe à
l'apprentissage de cette nouvelle espèce en constante évolution.
Un homme peut-il s'attacher à une
machine?
Et une machine dotée du pouvoir de
s'auto-éduquer, pourrait-elle développer des réactions inattendues
de l'ordre de l'émotion? [nous sommes en pleine Science-Fiction]
C'est, en fait, l'hypothèse posée
dans ce roman. Le transfert de données de l'homme à la machine
pourrait-il entrainer des dérives. Pourrions-nous par mégarde et
surtout, par ignorance, transférer, par exemple, des données
stockées dans notre cerveau droit (l'hémisphère de l'émotion , du
psychisme, celui dont on suppose qu'il ouvre les portes d'une autre
dimension pour l'homme).
Personnages:
Jim:
sans doute le personnage principal. C'est lui qui
possède la plus grande plasticité (du cerveau). Il évolue du début
à la fin du récit. Il se nourrit ,intellectuellement et
psychologiquement, des humains qui l'entourent. Il s'en libère même
en partie, à la fin...
L'homme est son créateur.. Jerricho est « sa
raison d'être » , il a été conçu pour le servir. . La
confusion qui s'empare de Jim, lorsque ses pensées évoluent vers
une forme d'émotion, est du même ordre que celle de l'homme en
quête de Dieu, ou d'un sens à donner à son existence.
Jerricho:
C'est un être humain, il est donc pourvu de toute la
panoplie humaine: faiblesses, courage, lâcheté, contradictions,
sublime...Il est à la fois aimable et odieux. Il peut s'intéresser
aux autres, mais préfère soigner son ego. . Désarmé devant un
petit bout de femme et balloté par ses émotions, il fait un très
bon émetteur pour les capteurs dont est doté Jim. Jerricho aime ou
déteste sans retenue, causant quelques dégâts dans le cerveau
artificiel de Jim.
Buscado:
C'est un chien policier, il a du flair et renifle les
mauvais coups de loin. Il a une excellente intuition et ne lâche pas
facilement sa prise, c'est le fox terrier de l'équipe. Il exerce
exactement la profession qu'il voulait faire. C'est un très bon
flic, parfois soupe au lait, têtu et bougon et d'une efficacité
redoutable.
Maya:
Sa gaîté et sa désinvolture cachent un drame qui sera
révélé dans la deuxième partie du roman. C'est un personnage
double. De formation scientifique, son métier de comédienne lui
sert d'écran. C'est un personnage très fragile psychologiquement
qui participe, à sa manière, à un changement important, voire
radical, dans l'évolution émotionnelle de Jim.
Carbone: Mathieu Carbone* réapparaît en 2056. C'est le
neurophysicien qui travaillait sur le projet ECTOR avec Arthur
Bernstein, 50 ans plus tôt dans « la dernière invention ».
Il détient les clés de plusieurs secrets, à commencer par celui de
sa jeunesse « éternelle ».
Peut-être reviendra-t-il dans un troisième volet.
Ce neurophysicien français, dont le nom a été changé,
est à l'origine des deux ouvrages « la dernière invention »,
suivie de « Jim 2056 ».